Plume d'or Inscrit le: 21/8/2009 De: 17 Décembre, dans ma spirale |
Rêve d'enfant
Rêve d'enfant
À moi, au milieu d’un rêve
Comme j’aimerais devenir une fleur Pour ne plus penser à la douleur ; Pour respirer la belle atmosphère Et faire à chaque brise une prière.
Comme j’aimerais devenir un oiseau Tremper mon aile dans un ruisseau, Planer au-dessus des crêtes et nuages Et chanter mère nature et paysages !
Comme j’aimerais devenir une page Où le poète cocherait un doux verbiage Puis confierait ses secrètes amertumes Et dirait les maux qui le consument.
Comme j’aimerais devenir un nuage Garnir le ciel et faire un long voyage, De joies j’aimerais répandre une larme Pour que la terre soit beauté et charme.
Comme j’aimerais devenir un remède, Soigner le mal d’un homme qui décède, Mettre un rire sur le visage d’un enfant Puis chasser tout sentiment accablant!
Comme j’aimerais devenir une fragrance Transportée par le zéphyr avec aisance, Célébrant fête et joie dans la maison, Quand le rose commence sa floraison.
À vous, braves poètes
Croyez-vous que la vie manque de magie ? Eh bien moi, je dirai qu’elle est mélancolie. Mais parfois le temps peut devenir clément Quand Dieu nous accorde quelques présents.
Mon plus beau rêve, je l’ai enfin réalisé. Savez-vous lequel ? C’est être maman. Oh, oui ! Comme je voulais être maman Pour voir dans les yeux de mon bébé
Une vie, un paradis, une symphonie Une rivière, un nuage et l’accalmie. Son sourire est un baiser séraphique Lorsque j’ai le cœur mélancolique !
À travers l’innocence de son regard ; Je vois un amour parfait sans égal. Elle ne voit que moi, son univers ! Elle me réveille avec sa voix légère.
Chaque matinée alors que je l’observe, Je remercie Dieu de me l’avoir offerte. Malgré mes maux, elle a changé ma vie Et ses rires sont devenus ma poésie !
À toi ma fille
Pardonne-moi, si de toi je me nourris, Vois-tu que de toi, mon cœur est épris ? Excuse-moi si je m’abreuve de ton être, Je vis grâce à toi, il faut l’admettre !
Ne m’en veux pas si dans tes rêves J’atterris et sous tes cils je m’abrite, Peu importe la peine, tu es ma réussite Je me sens bien puisque tu m’aimes !
Laisse-moi me promener dans tes pensées, Voilà que finalement la nuit s’est installée Et que les anges ont commencé à te bercer, Je voudrais qu’en toi retrouver la paix !
Laisse-moi rêver à tes côtés
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