A toi, Xavier,

Toute ta vie, Xavier, tu l’as passée à travailler
Tu as aidé ta famille, tu as aidé tous ceux que tu aimais.
Tu n’as jamais rechigné à donner autant que tu pouvais.
Tes mains étaient, c’est sûr, des mains miraculeuses,
Elles transformaient un bout de bois en une pièce précieuse,
Et tu as ainsi laissé un souvenir dans chaque foyer.
Tu as beaucoup fait pour chacun d’entre nous,
Tu as beaucoup donné sans rien réclamer en retour.
Mais je ne suis pas sûre, que nous, de notre côté,
Nous t’ayons tous autant donné, ni assez remercié.
Peut-être pensions-nous en avoir encore le temps ?
Peut-être pensions-nous que nous le ferions à un autre moment ?
Tu nous avais promis de passer nous voir cet été,
Nous nous faisions une joie de te recevoir et te retrouver…
Mais c’est ainsi, le Destin en a décidé autrement.
Dieu t’a rappelé à lui, bien trop prématurément.
Tu commençais tout juste à profiter de ta retraite,
Une retraite bien méritée après une vie passée à bosser.
Quand on s’appelait, tu disais toujours que tu allais bien.
Jamais tu ne te plaignais, pour toi, tout allait toujours bien.
Mais tu commençais déjà à payer d’avoir trop travaillé,
Ton corps avait été maltraité, et il te le faisait payer.

Tu nous a quitté paisiblement, dans ton sommeil,,
Et jamais nous n’aurions cru que tu n’aurais pas d’autre réveil.
Tu es parti comme tu as vécu, en somme,
Avec discrétion, et sans déranger personne,

Maintenant, il ne nous reste plus que le fruit de ton labeur,
Mais au-delà de ça, le plus important reste dans notre cœur.
Car sous les airs de « rustre » que l’on voyait,
C’était un cœur infiniment généreux qui battait.
Dés notre première rencontre, je t’ai tout de suite adopté,
Et même si tu me traitais de « pièce rapportée »,
Tu as toujours été gentil, et ton humour n’a jamais été mal placé.
Et même les enfants qui ne t’ont pas beaucoup connu,
Ont été très tristes d’apprendre que tu n’étais plus.

Au-revoir, Tonton Xavier !
Tu vas beaucoup nous manquer.
Tu resteras toujours dans nos cœurs peinés,
Car jamais nous ne pourrons oublier…
Notre Tonton préféré.


Napola
15/05/11

Bonjour !
Un an plus tard, je continue à pleurer en relisant mon poème.
Il ne faut jamais oublier ceux qui nous ont quittés et qu'on a aimés...