Un jour peut être je te dirais que mes yeux n'arrivent plus à pleurer
Sutturés par des souvenirs trop pénibles
Je te raconterai que j'ai vu s'envoler deux roitelets s'endormir sur une branche gelée
Que j ai vu mes yeux prêts à verser des larmes qui n'ont jamais couler
Prisonnier d'un passé trop lourd à porter
Je te raconterai peut-être la fin de la vie dans un passé décomposé
Les sanglots qui descendent les marches d'un passé sans avenir
Et peut-être aussi les reflets d'une nuit où tes yeux étaient encore vivants
D'ici là je retiens mes larmes de colère qui m'ont privés à chaque instant clément d'une aurore
Ses larmes que je retiens prisonnières derrière des barreaux de sentiments
Ses larmes meme qui dans mes yeux sont enfermés dans une tour de silence infini
D'ici là je laisserai mes lèvres se gercer sur un sentiment d'abandon
Jusqu'Ã ce qu'elles soient prises par un renouveau d'espoirs
Aurais je le droit de croire encore un faible instant à la vie
Laissant mes yeux laisser perler une larme quasiment invisible
Presque de quoi laisser tranquille mon âme bleue redevenir un jour peut peut-être serein
D'ici là je m'assois dans les yeux de ton passé
Délaissant les grands arbres morts dans les eaux usées de la lassitude
D'ici là je retiens prisonnières mes larmes et ma solitude qui ne se sépare jamais de moi simple jouet d'une âme déracinée
D'ici là je retiens prisonniers les pinsons qui font chanter les louanges d'une éclipse où le soleil ferait son apparition
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann