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M'élèverai-je un jour dans le bleu de vos cieux,
Couronnée de vos pleurs livrant tristes adieux ,
Allégée de ma peine au-dessus des nuages
J’irai, sans oripeau, étrangère aux orages.
Mon souffle dans les airs poussera sa complainte,
Embellissant la mort, ironie sacro-sainte,
De l'ultime saison où se perd le regard
J'ouvrirai l’infini de l'implacable hasard...
Mes ailes d'imposture auront pour compagnon
L'aigle des Pyrénées chevauchant l'horizon
Planant à l'infini dans l'immobile azur,
Avant que de plonger, griffant l'air de zébrures.
Irai-je assez haut afin de voir l'aurore,
Car dans le ciel si pur sublimant ce décor,
Sous une bruine fraîche d’un matin solitaire
Posée sur un nuage, je pleurerai ma terre.
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas