Art moire ou l'armoire de l'écrivain (écrie vin)


De mots rasoirs dérisoires use-t-on,rêvant nous voir esclaves
Chiant l'art pour larder l'ordre qu'il croit en sa cave
J'en ai vu d'autres,de Damoclès j'en tiens l'épée
Je reconnais même sévères ces vers en bas de vignes usées

Dit on que lard,ai-je dit l'art ?explose les godasses
Et ce vin du grenier est souvent même de goût rapace
L'obscur et le sale suffoquent nos placides pavillons
Le Titan se plait à croire que tout est oisillon

A se croire valoir le trône se plait-on à chanter
Parmi nos dunes se faufile une silhouette déjantée
N'est maitre qui veut,tant que sa rime est creuse
Obsolète moule sans âme ni moelle osseuse

lors servi,ce verre plein de vers,ai-je dit pourris vers?
Qu'aussitôt sous loupe ayant mis à découvert
Ne me trompe le geste car je lis fort l'envers
Et votre balle j'intercepte d'un coup de revers


Mais non Monsieur !,détrompez vous,inspirez l'air!
Vos narines semblent insolentes jamais rieuses
Vos airs dérisoires pleuvant lames et rasoirs
Ne me sont guère inconnus,votre rime fâcheuse

Jadis encore en d'autres ergs,vous fûtes peste
Rasant blé par cure-Art ,ai-je dit paré de curare?
Sonar ! oui j'en ai pour décoder les contextes,ai-je dit cons textes
Pauvre Monsieur!je vois même vos cafards

Non pas foulard ! j'ai bien dit fou l'art devint
Est-ce donc l'effet de votre piètre vin
Non Monsieur!ici les dunes demeurent libres
A chacun sa semelle et son verre (vers) qui l'enivre.

A César ,ai-je dit ces arts?,rendons sa monnaie !
Empestent vos vins Monsieur,une sale odeur!
Vous ne savez Monsieur parler aux fleurs
Et c'est là qu'on vous évite dans la roseraie

Apprenez donc que l'art n'est pas lard pour cirer
Avoir obèse l'égo,ériger stèle pour s'admirer
Sachez que l'art Monsieur ,est un coeur qui parle!
Un poème qui de l'âme sort et dans une autre perle
Et tant mieux si les rimes tenaient lieux de chorale
Et donnent aux vers un décor encore floral.


Romalys|||/