Le temps passe, le Minitel a disparu,
Le tatoo, le Kobby, le Sony Erickson.
Toutes ces choses que nous faisions dans la rue,
Font partie de notre passé. Le smartphone sonne.

L’accès aux réseaux sociaux, vivre avec internet,
Se cacher sous Skype, Facebook, ne pas vouloir sortir.
Rester connecté à sa console, ado multi-facettes,
Mots de passes, codes, pseudos à retenir.

Le respect serait-il lui aussi dépassé ?
Devons-nous accepter leurs façons de faire ?
Le collège qui inculque à des enfants in intéressés,
Les bases de l’éducation sous le net se terrent.

L’envie est là mais les jeux-vidéos captent l’attention,
D’un cerveau qui mûrit à cet âge délicat.
Vigilance et amour pour chasser les tensions,
Réapprendre à vivre sans ces prisons sans voix.

Le temps passe, le Minitel a disparu,
Restent quelques ruines du temps de mon enfance,
Au fond de mon cœur de pierre abattu,
Qui croit en demain et à sa tolérance.

Stéphane