Légende indienne


Jadis, l'homme amoindri, sur le bord d'un ruisseau
Mendiant sa face à l'ange, sentant sa foi qui flanche
Las des mutineries sur ses cruels bateaux
Regarde couler la fange tout au bout de sa planche

Si pieux en leurs domaines et dans l'Elevation
Ne sachant point la haine en leurs justes nations
D'accord les animaux, face au piteux errant
Voulurent quérir les maux de ce pâle firmament

S'avançant, le Roi Lion, de l'Altesse dans les pas
Ne vis point l'anathème d'Apocalypse naissant
La compassion s'essaime, c'est un noble sentiment
"Dis nous donc la raison, le trouble à ton trépas"

"Ce monde est bien trop grand sous l'emphase des cieux!"
Mais vite l'Aigle l'assure de son plus bel atour
"Les horizons perçant, prends donc! Ce sont mes yeux!"
Et l'homme pris d'envergure, pareil à un vautour

"Je suis bien trop chétif et les dangers partout,
Se dressent en récifs comme de vilaines toux!"
L'Ours, puissant, rétorqua :"Fais de ma force tienne!"
L'homme sourit, dévoila, ses canines de hyène

Puis le Serpent sussure, touché par tant de peine
"Voici l'Eternité, un jour tu seras Rome
Que tu pourras croquer comme la plus belle pomme!"
L'homme se garda bien sûr de leur parler d'Eden

C'est tard que sage Hibou ne lança qu'a la nuit
"Je vous plains Danaïdes, vous maudirez d'affronts
Je le sais bien son tout, de dédain et d'Ennui
L'Homme souffre de vide et le gouffre est sans fond..."


Anamorphose



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Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous

La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires