Le mois de mai, le mois de Marie, il est passé, mais tu souris
Et doucement dans ta belle nuit ces tendres vers tu nous écris...
Ton poème fleure bon l'encens, le nôtre, pas ceux de l'orient et des Shivas, celui des chasubles et ostensoirs, et on y hume aussi la piété mariale de celle qui aima, enfanta, allaita sans doute, suivant l'Ange et l'Etoile, un fils un peu différent...
Comme j'aime ta chapelle et son silence feutré, ses pierres fraîches, ses humbles vitraux...
J'y entends aussi les plaintes à Fatima, les processions à Vierge Noire, je m'y plonge en eau de Lourdes, m'y agenouille devant statues vôtives, y redécouvre la douce voussure des vierges romanes des petites églises d'Auvergne et le bon regard des Marie flamandes...
Marie est femme, elle est NOUS, femmes d'OASIS.
Merci, Michel, danke, Kendor.
Deine Rose.
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