Une jeune femme



Elle est là, sous la toile, entre deux routes
Qui se déchire(nt) sous la pluie du désastre
On la voit toujours prise dans la déroute
Devant les passants qui ont un autre astre


Sa démence s’agite au bord des détritus
Où les pigeons voraces ont pris l’habitude
De détruire son sourire dans l’ultime rictus
Éloignée loin d’elle, est la sollicitude

Cette femme éphémère est morte en silence
Juste un bas de nylon qui se balance
On la déporte, personne pour porter le deuil

Homme de Misère, baisse ta main lointaine
Entend la douleur des parias, blanc cercueil
Ou du moins abandonne la joie hautaine.

Bonsoir Richards, une jeune femme au destin particulierement sombre et que votre plume a decrit avec une evidente pertinence .

Un triste poème qui me fait penser au film d'Agnès Varda :
" Sans toit ni loi " avec Sandrine Bonnaire.

Très beau
Amitié
Jean-Pierre