Sur ton corps,
Je me suis étendu.
Je pose un baiser,
Tantôt sur ta joue,
Tantôt sur ton cou raffiné.
Ou sur ton dos dénudé.
Quant au baiser
Sur ton genou,
Jupe relevée,
Les hommes jaloux,
Viennent me dévisager.
Je préfère, à l’abri, les baisers
Dans les quartiers huppés,
Sous le nombril,
Où je vais me nicher,
En toute intimité.
Devant ton miroir,
Tu viens souvent me scruter.
J’avoue que de moi,
Tu as l’air de te méfier.
As-tu deviné ?
Je suis ton grain de beauté.
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