Plume de platine Inscrit le: 12/8/2012 De: 49130 Les Ponts de Cé (Anjou) |
L’amour de la patrie me paraissait désuet Je restais dans mon lit Le quatorze juillet, L’amour de la patrie Me paraissait désuet. Même si j’avais appris Toute la Marseillaise, Dans la tenue kaki, J’étais très mal à l’aise. Je me voyais plutôt En citoyen du monde, Connaissant quatre mots De ‘L’internationale’. Le service militaire, Je n’en avais envie, Car au lieu de le faire J’aurais gagné ma vie. Et moi, j’adorais ‘Hair’, Où l’on chantait à poil, Je refusais la guerre, Mais quoi de plus normal !
C’était un beau pays, Épris d’indépendance, Au temps des colonies, L’Algérie c’est la France. Afin de la garder, Beaucoup de mes conscrits, Tout là -bas, sont tombés, En n’ayant rien compris. J’en connais qui tentèrent De se faire réformer, Pour ne pas faire la guerre Ils ont tout essayé. Un général lança Son « Je vous ai compris. » Puis Enrico chanta «’Les filles de mon pays’.
J’aime ‘La Marseillaise’, Qui donne des frissons, Et qui vous comble d’aise, Chantée à l’unisson. C’est un hymne guerrier, Celui d’un capitaine. Il sait nous rassembler, Nous guide et nous entraîne.
Dumnac
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