Si le temps se voulait un peu clément
J'esquisserais une aquarelle de bleu
Et si demain se voulait moins blessant
J'écrirais qui sait le mot heureux
Mais il pleut si fort dans mon âme
Que je me noie aux sanglots violents
J'ai perdu tous mes désirs de femme
Et le temps devient vil et oppressant
Il gèle en mon cœur meurtri
Et la froidure ravive mes plaies
Adieu l'amour, bonjour le gris
Qui nuance mes heures sans regret
Ellenwe
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La poésie libère la magie des mots
(Stéphane Jean)