les chemins du paradis

Je dérive éperdu le cœur ivre
Où sont les chemins du paradis ?
Je me perds à l'endroit à l'envers
Des chemins du paradis

Ça fait trop longtemps que tu es loin
Cette nuit n'a plus de tendres matins
Trop longtemps que je suis orphelin
De ton corps de ton regard et de tes mains

Certains soirs je maudis l'océan
Je suis comme ces grands oiseaux blancs
Qui se brisent les ailes contre le vent
Et s'abîment lentement au fond d'un océan

Je dérive égaré le cœur ivre
Où sont les chemins du paradis ?
Je me perds à l'endroit à l'envers
Des chemins du paradis

Ça fait trop de jours heureux, sans lendemains,
Trop de mots sans musiques ni refrains,
Trop longtemps que je m’abime sans fin
À t’attendre, à t’espérer, revenir enfin...

Certains jours je maudis le temps,
Je suis perdu dans cet espace trop grand,
Mon regard ignore les reflets de sang
Mais mon cœur se bat et se reprend…

Je me délivre, retrouvé et mon âme se libère
Devant, les chemins lumineux du paradis,
Je me retrouve, en rimes, quatrains et vers,
aux mémoires des tendres chemins du temps jadis