A la vitrine du temps
S’alanguissent les heures
Dans le salon doré.
Son ressort fatigué
Ralentit la cadence
De son souffle syncopé.
Sur sa face lunaire
Le grand bras des minutes
Guette l’heure fatidique.
Dans le meilleur des cas
Son ambition finira
Au musée du temps passé.
Mais dans ses rêves marins
La pendule préfère
Devenir coquillage.
Et au fil des années
Rythmer les marées
Sur la plage du temps.
A la vitrine du temps
S’alanguissent les heures
Dans le salon doré.
Palmito
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Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie, c'est le mystère des choses !
(Frederico GARCÍA LORCA)