Mon âme, ne me censure pas, laisse-moi tout écrire,
Laisse-moi le rimer ce que je n’ai pas dit,
Permets-moi de me perdre, un peu, dans mes délires,
Je veux m’aventurer sur les pistes hors-ski.

Il reste des chemins inconnus sur la terre,
Des ports, où nul ne s’est embarqué pour Cythère,
J’avais du temps, je n’ai assez chéri ma mère,
Je veux me promener encore avec mon père.

Bouquets de fleurs séchées, vous pouvez refleurir,
Bleuets, coquelicots, pâquerettes aux champs,
La vie se déroulait comme un très long ruban,
Recueillir ce printemps, afin de leur offrir.

Il ne faut oublier ce que fut autrefois,
À nous de retrouver le pays de nos rêves,
Jusqu’au bout l’on doit dire : « Il était une fois »,
Et faire comme si, en nous, rien ne s’achève.

Il me reste, c’est vrai, beaucoup de choses à dire,
J’écrirai ces poèmes, mots d’un autre moi-même,
J’ai tant de souvenirs, que je veux retenir,
Je veux aller partout où mon âme m’entraîne.

Dumnac


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