L’espérance folle
La forêt est bien sombre et les arbres figés ;
Et tu attends en vain de trouver un chemin
Qui s’ouvre devant toi et te conduise enfin
Vers un monde meilleur où trouver la beauté.
La forêt est bien sombre et tu te sens perdue,
Vacillante, incertaine, ayant baissé les bras
L’espoir anéanti dans le creux de tes pas
Le cœur déchiqueté, en lambeaux, éperdu.
La forêt est bien sombre, envahie de brouillard,
Tes rêves sont partis, se perdant dans les limbes,
Laissant une poussière qui doucement te nimbe
Lueur évanescente où s’enfuient tes espoirs.
La forêt est bien sombre, mais là -bas perce enfin
En bouffées irisées s’infiltrant jusqu’à toi
Une lumière d’or ressemblant à la joie
D’une espérance folle qui serait son écrin.
Jeannine