Dans un accident tragique,
La poétesse s’en est allée
Avec son chérubin adoré.
Dans l’immense tristesse,
Les mots désertent mon sillage,
Et une larme sur ma joue a coulé.
Une larme peut-elle suffire ?
Là où les mots s’arrêtent,
Les larmes continuent de couler.
La vie est une poésie si triste
Qu’aucun poète ne peut apaiser.
C'est une feuille d’arbre qui s'envole,
Au firmament du ciel,
A jamais, elle reste illuminée.
(En hommage à notre poétesse disparue
Cyrielle au sourire angélique).
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