Mars le Dieu de la Guerre, souvent s’en va en guerre,
En caressant le Monde du tranchant de sa faux,
Plus souvent qu’à son tour, il embrasse la Terre,
Dans ses grands bras musclés, l’embrasant tout de go...
Depuis le fond des âges, les rapts se jouent ainsi,
Physiques, imaginaires ou même symboliques,
Dans l’immense violence entre deux ennemis,
Désintégrée alors en une cible unique...
Mars le Dieu de la Guerre peaufine son armure,
En ajustant son casque, ses jambières d’airain,
Il a fourbi sa hache, affûté sa monture,
Sous les eaux de la nuit, il se battra demain...
Ce mal ardent nous saigne, et c’est de pis en pis,
Chaque jour qui viendra, son frein, il rongera,
Sur un beau coin de Terre, l’épée grande et rougie
Ira en coup férir, où on ne l’attend pas...
Mars le Dieu de la Guerre, souvent s’en va en guerre,
En caressant le Monde du tranchant de sa faux,
Plus souvent qu’à son tour, il embrasse la Terre,
Dans ses grands bras musclés, l’embrasant tout de go...
Cavalliero
Arès