Sur les bords de la route
Des arbres immobiles
Imposent leur écoute
De manière si facile
Sous un ciel chargé
Ils ont perdus leur ombre
Et regardent étonnés
Un asphalte très sombre
Leur couleur s'est figée
Par l'absence de vent
Sur la toile du temps
Quand je veux avancer
Est-ce ma vitesse
Qui mange leur atmosphère
Pour l'impression passagère
D'un sentiment de malaise
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Geneviève