Passage . . . Dans mon prochain recueil Traces Temporelles 70 Pages.
Passage . . .
Ton image est noyée dans l'océan du temps
Aux lames enfouies par l'écume des ans.
J'entends ton chant célébrer l'Amour dans le soir.
Me ferais-tu tanguer sur des rouleaux d'espoir ?
Je suis le goéland qui frôle les courants
Remontant dans le vent aux sources du printemps.
Entre mes brumes, mon coeur flotte suspendu
Au fil rouge d'un rai de lune si ténu.
Les ailes déployées vers des sommets ardents,
Je quitterai la terre aux crépuscules vibrants.
Par les mers hostiles loin de moi tu as fui :
Quel jour m'aspire aux vagues de nuit ?
Sa frêle figure déchire l'ouragan
Emporte ton rêve sur son souffle océan
Où fredonne une voix aux notes si lointaines
Mémoire d'un âge quand elle était sirène.
Dans le vent de l'oubli dérive son secret
Que la nuit évapore en son miroir discret
Où sur l'onde s'enfuit son ombre passagère
Vers l'atoll où fleurit l'infini du mystère.
Pascal
Le jeudi 22 février 2017.