A force d’être trop heureux, on finit par tout gâcher.
Tel est l’être humain. Ce bonheur que l’on a bâti avec respect,
Avec pour toile de fond, allégresse et famille.
Enfermé dans cette chrysalide et ignorant le temps qui passe,
On finit par manquer d’air et d’espace.
Alors commence les rancunes, les hostilités.
Mais Ă force de vouloir trop jouer,
A tricher et à mentir, on s’égare de notre horizon
On engloutit ce que l’on a construit avec affection.
On fait chavirer nos rĂŞves, les plus fous,
Ceux qui nous tenaient debout.
On abîme nos projets, nos ambitions et nos désirs.
On finit par se maudire, se mépriser et à se haïr.
Même si au fond de nous, il y a encore l’amour.
Ce sentiment résistant et qui, dans un dernier souffle
Nous fait croire que tout n’est pas terminé.
On en perd le nord, mais on n’a plus de boussole
Et ne reste que les chagrins et des paroles.
La souffrance et la pénitence sont nos alliés,
Chaque jour est un calvaire, un abysse.
Et l’on trébuche dans un profond précipice.
Mais un jour, nos douleurs sont pansées.
De nouveau, on ouvre les yeux sur un nouveau monde.
Se dissipe le brouillard et apparait une nouvelle vie féconde.
Il faut réapprendre à sourire, à regarder et à aimer.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»