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Reflets nocturnes.
Dans le ciel palpitait, une étoile timide Dont l’éclat se posait sur mon cœur en nichoir, J’avançais dans la nuit, en évitant de choir, Sur le sentier pentu bordé par l’herbe humide.
En bordure du lac, au fond de l’eau limpide, Je vis l’astre de nuit, comme dans un mouchoir, Grand cercle lumineux tracé par un pochoir, Les arbres ondulaient dans l’espace liquide.
Quand la lune au plus bas, d’un nuage, saillit, Je fus pris d’un frisson et mon front tressaillit, Nul écho ne pleura le départ de mon âme.
Une vieille terreur me conquit tout entier, Et j’eus peur que Satan ne vint me châtier Car mon falot éteint avait perdu sa flamme
Capricorne, le 14/04/2017
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