Lorsque que je n’aurai plus assez de larmes pour pleurer
Que les chagrins devront être enfuis au fond de moi
Et ne plus savoir à qui parler ou m’écouter
Lorsque mes mains ne sauront plus prendre
Une tasse sans la faire tomber
Lorsque mes oreilles confondront vos mots
Lorsque ma peau se fripera
Et que mes jambes auront l’effet de plomb
Et non plus le poids d’une plume
Lorsque que je deviendrai vieille
Plongée dans l’immense solitude
Qui s’installera sans que je l’aie invitée
Alors dîtes-moi
Serez-vous encore l’ami, l’amie
Qui me disait bonjour, comment ça va ?
Qui autrefois vous étiez- là pour moi
Quand tout allez bien ?
Où est-ce l’indifférence qui me fera signe
Celui que vous enverrez à votre place
Parce que vous n’avez plus le temps !
Où serez-vous là ?
Quand je passerai le chemin vers l’éternité

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