Il est des mains qui frôlent
Caressent
Ou perdent le contrôle,
Toi tu les as posées
Sur mes genoux croisés
Et allumé la flamme
Qui depuis me condamne
A vivre consumée
Toute une éternité,
Ces mains ont caressé l’écorce
Pour atteindre la sève
Elles ont mis tant de force
Qu’elles ont brisé mes rêves
Et je revois tes yeux
Préférant fuir l’adieu
Martine Alliot Miranda