Il m’arrive de me demander
« Le bonheur, à quel temps le conjuguer ? »
« Est-il présent, futur, ou bien resté dans mon passé ? »
C’est si petit le bonheur que quelquefois on ne le voit que lorsqu’il s’est enfui,
que les soupirs… ont remplacé les rires…
Je n’ai jamais confié mes larmes à une épaule amie,
je ne peux dévoiler leur douleur, partager leur saveur, le bruit de leur fureur,
je veux garder pour moi leur pudeur...
Martine Alliot Miranda
27/11/2017