Une rose nouvelle
À la fenêtre éternelle
S’ouvre paresseuse
Aux caresses heureuses
Son aura répand un parfum
Aux fragrances inimitables
Un oiseau insatiable
Se gorge de l’embrun
Sous un soleil ardent
Elle contemple le firmament
Et s’humecte de la rosée du matin
Insouciante de son destin
Dans la main de la bien-aimée
Ou sur la tombe d’un condamné
Elle fascine et console
Car d’amour elle est le symbole
Reine des cœurs
Sa beauté cause sa perte
Pas le temps de conter fleurette
Que dans un vase elle se meurt