< AMOUR PLATONIQUE>

Un instant chaque jour,
je retrouve mon amour,
Elle passe dans la rue,
Je la regarde par dessus,
La lucarne de mon grenier,
Qui semble inhabité.

Elle marche à grand pas,
Son sac à son bras,
Ses cheveux blonds au vent,
Le vent de chaque jour,
Qui parsème l'amour.

Son profil blanc et doux,
Ses yeux bleu et ses joues,
Son nez fin et sa bouche,
Lui donne un air farouche,
Que j'ai joie à aimer,
Sans même l'approcher!...

J'aimerai tant lui parler,
Où bien-même murmurer,
les mots tendre que j'ai,
Dans mon coeur déchiré,
Qui malgré sa souffrance,
dévoile ce qu'il pense,
sur ce qu'il a de cher,
offrirai plein de vers,
Des paroles, des chansons,
Sans une hésitation,
Pour elle qui passe là,
Sous mon modeste toit...

Papito.

< Grand est celui qui n'a pas perdu son coeur d'enfant > Meng-Tsen.