Quand je trempe ma plume
Dans le vert de tes yeux
Il n’y a plus de brume
Et mon cœur est joyeux
Dans l’ombre à ma manière
Je vais te murmurer
Des mots et des prières
Pour mieux te caresser
Laisse moi encore un peu
Glisser mes doigts dans ton corsage
Pour libérer si je le peux
Les deux oiseaux qui sont en cage
L’espace d’un moment
Permets moi donc de les surprendre
En caressant fébrilement
Le fin duvet de leurs méandres
Mes mains ne savent pas
Mes doigts ne savent plus
Pourquoi ces oiseaux lÃ
Sont des jumeaux touts nus
Une fée a dit un jour
Que les jumeaux s’ils sont comme ça
C’est qu’ayant tant besoin d’amour
Un magicien les dénuda
Dès lors quand passent les cigognes
Avec leur précieux chargement
Je peux le dire sans vergogne
Il s’agit de futurs amants
C’est ainsi que naissent les amours
Les idylles de rêve
Car il marche toujours
Le coup d’Adam et Eve
Quand je trempe ma plume
Dans le vert de tes yeux…
Ho la la!. Il est temps que je m'arrête, non?
Henry TENA GIL
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