Elle s'habillait d'or que lors un doux soleil
Tressait de rais ce bel azur au ton vermeil
Son regard orphelin qu'on dirait lune oubliée
Parmi roses ,lilas vierges, et bleuets
Au val fleuri d'aubes et d'étoiles bohèmes
Ouvrait des nues ce bleu silence qu'elle aime
Mais ce qui parfait semble au comble d'un coeur
Et donne aux joues son teint unique de bonheur
Quelques rus amers le traversent si distraits
Comme ces arbres qui aux yeux cachent forêt
Car quand elle pleure, n'attendez pas d'une fleur
Qu'elle trahisse l'allégeance à sa pudeur
Ainsi les roses nous sourient d'un si bon coeur
Alors que leurs âmes nous cachent leur douleur.
Elle s'habillait d'aube,de fragrance éternelle
Tissait de lune sa robe mauve et des ailes
Elle ne vous dira pas sa larme là rosée
Sur ses joues au soleil du matin exposées.
Coheen 16-07-2015
Chaque sourire peut être cache-t-il une autre larme .