******L'étoile de Lecturano******

Accablé par son chagrin,
Lecturano ne se meut plus.
Voyant sa rue comme un désert,
Sans aucun battement de vie,
La sombrétude s'empare lui,
Qu'en plein jour il faisait nuit.


Sitôt qu’il naisse le matin,
Que l'ennui lance ses petits cris,
La souffrance n'est pas si sourde,
À son secours se jette dessus,
Et quand le noir tisse sa toile,
Il grandit et s’affermit,


Voyant l'éclipse de son étoile,
Lecturano fût affaibli,
En s'abîmant au fond de lui,
à voix dolente et inouïe,
Il s'exprime comme suit :


En quel moment rebrillera-tu ?
Ô Mon étoile qui loge dessus,
À ton éclat fuiront ténèbres,
Et mon chemin se réclaircit,
Bénit soit-elle l'espérance
Et tout mirage soit maudit.