L'ombre du soir planait et coulait sur mon âme
De belles "rougeoyances" d'un crépuscule d'été,
Le jour agonisait sous la beauté des flammes,
Le soleil déclinait sur l'océan moiré !


Un lapin détala de la lande à la dune,
Qui saura son chemin jusqu'à l'aube tranquille ?
Et cette libellule que la brise importune
Signe d'un dernier vol les secondes qui défilent !


La nature qui s'éteint avale ses mystères,
Nous laisse les embruns et les odeurs de pins,
Tout paraît apaisé, pas de pensées amères
A l'entrée de la nuit, juste un esprit serein !


kimi-ann