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Coucher du soleil.
Je regarde la mer envahissant la grève Et son sable doré, tout en l’assombrissant, Quand pâlit le soleil et s’enfuit le jusant, Inexorablement, tout comme un mauvais rêve.
Incessant mouvement qui ne connaît de trêve, Le flot vient en grondant et repart décroissant, L’embrun s’évanouit, devient déliquescent, Mais la mer toujours là , pour que rien ne s’achève.
Puis sombre le soleil, là -bas sous l’horizon, Le teintant du carmin de sa belle oraison, Mon regard réceptif accueille la merveille.
Ma raison et mon cœur s’éprenne du tableau, Car notre humanité émergeant de cette eau Est un phare puissant qui sur le monde veille.
Capricorne, le 11/12/2019
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