Vous dîtes que personne ne sait pour la chaleur de cette montagne

Pourtant il existe un savoir

L’eau brulante coule du haut de ce volcan depuis mille ans
Elle attend un arrêt une digue pour se pauser

Dessinant la sente étroite de ses magmas en feu, le charbon dégouline à nos pieds

Voyez par vous même il faut se souvenir des parfume orientaux
Avoir le souffle d’un genêt pour respirer cette lave vivante
Et puis comme une épreuve dangereuse fermer les yeux
Pour sentir une chaleur qui recoupe la chair

Au aurore lorsque les oiseaux osent briser le silence qui s’écoule
Surtout ne rien penser
On sait aussi que les collines alentour sont fragiles et dangereuses
La lave a la mémoire des ombres
Elle pétrifie tout ce qu’elle touche
L’hier trop éblouissant des jets du crachat de la montagne chute dans l’oubli //