Exposés aux sons vibrants
Du midi sonnant l’alerte
Nos pas pressés vers l’ascenseur
Tirent la pause hâtivement
Nous nous retrouvons nez à nez
Sur les carreaux unis de pierre
Jetant vite dans l’interception
De la lumière, nos ennuis.
En de grandes extensions
Nous étirons nos pensées
Qui longent les trottoirs gris
Sous nos jambes endoloris
Nous expions dans l’ombre
Ce qui ne se dit pas
Brandissant l’envie soudaine
De rester là , immobile
Plus que quelques minutes
Avant l’étreinte des murs gris
La loi du forçat oblige
À rester dans l’ombre de soi
p.s écrit pour tous ceux que j'ai vu qui restent dans un travail qu'ils n'aiment pas ou plus
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sylvianni