Seul avec le diable, On ne peut résister
A l'appel de la forêt,
On mendie les sentiments comme des pièces d'argent
ou d'or,
On veut assassiner les rois, les princes éblouissants,
On s'enivre de rimes , de poésie jusqu'au firmament
des miroirs,
On court vers l'horizon pour retrouver son passé ou
dans les champs de maïs,
Seul avec le diable, on embarque sur tous les bateaux
rencontrés, sur les jetées rougeoyantes,
on réclame le paradis à des gitanes inconnues,
On meurt de la jeunesse des princesses dans des labyrinthes
Magnifiques,
On pleure comme un moine déchirant sa bible ancienne
On s'éveille pour ne plus écrire l'ordinaire, ne plus parler,
ne plus penser au ciel.
On ne pardonne plus les amours qui nous ont emportées
Un virus nous ramène à la réalité.