Les spongilles s'exaltent, d'un dantesque plongeon
Et, des mains inhabiles les pressent, dans le vide
Du sang s'échappe, de leur corps rubicond
Expression de l'angoisse, arabesque livide.
Comme un astre, noyé, dans les flots du remord
Déclinent, les halos, aux bouches des donjons
Les châteaux angevins, recouvrent leurs trésors
Aux regards bacillaires des phytophages, sans nom.
Aquarive, tout ça?, se disent, en dînant
Les nantis phacochères, digérant leur vin blanc.
Les volcans se léchouillent, de leur antre baveuse
Ardente ébullition d'une éruption latente
Quand la Terre se fissure devant la faux, rêveuse
Et l'absurde réponse d'une question insolente.
À l'entrée d'un village, né d'un fielleux mirage
Se tiennent, des statues, au teint rubigineux
Frêles instants créés, de doutes et d'ombrages
De ces cerveaux absents, félons et fallacieux.
Aquarive, tout ça?, se lancent, en glissant
Les adipeux nababs, vendeurs d'appartements.
Les rombières vertueuses, s'éventent, au ciel grisant
Raillant les aquarelles, tout en délicatesse
Anamnèse caustique de pingres affligeant
À la pâleur d'un temps dénué de finesse.
Comme se résigne, au sacrifice, l'être humain
Dans la grandeur des édifices sénescents
Le désespoir perle, des rides du masque ancien
Égaré, dans la brume, d'un poème de sang.
Aquarive, tout ça?, bégaient, en pissant
Les roteurs, étameurs de miroirs indolents.
Quelques frondeurs diffus, fricotent à l'horizon
Vers la zone, à la levée des abats-jours
Dans un silence ouaté, d'un quart de soumission
Où s'exaltent les cœurs, entre deux verres d'amour.
Des notes se baladent, aux ouïes attentionnées
De commensaux sordides, sortis des cimetières
Comme un songe d'octobre, lugubre et ordurier
Au milieu d'un jardin de labiales légères.
Aquarive, tout ça?, se narrent, en priant
Les pleureurs solitaires, âcres, incontinents.
Les mercenaires, aux crânes d'ampoules, éteints
Rampent, comme des asticots catarrheux
Sur un sol de hasard, au pays de l'ovin
Au son spleenétique d'un cor pernicieux.
Tourne le monde, dans un sens interdit
Vers le feu du présent, au miroir subversif
Où l'homme s'encanaille, en riant de la vie
Au jeu des particules d'émoi quantitatif.
Aquarive, tout ça, me dis-je, en nageant
Dans la fluidité d'un besoin, enivrant...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...