Oh ! Concitoyen qui demeure coi
Meuble ce silence et fais-moi la fête !
Mais comment peut-on avoir cette tête,
Tramer dans mon dos ce je ne sais quoi ?
Si tu nais point lais dis alors pourquoi
Tu passes au loin braver la tempête
Quand, tout seul chez moi, je te fais requête
Pour me donner l’heur d’un gentil aboi !
Nous sommes tous chiens remuant la queue
Lorsque notre mine apparaît bien feue,
Et flairons tout cul d’une chaude truffe.
Ôte ce collier qui soutient ta laisse
Te grime en plus sot que le vrai Tartuffe
Bénissant hélas le pieux qui s’abaisse.