Quel beau monde apaisant ce monde de sportifs,
Qui, la main sur le cœur, chantent la marseillaise,
Pendant qu’aux antipodes, le milieu, maladif,
A la kalachnikov défend came et pèze.
Quel monde serein, ce parti des athlètes
Qui visent les médailles aux trois jolies couleurs
Alors que trop bourré, en sortant d’une fête
Il renverse ce môme, devant sa mère en pleurs.
Ils cherchent à nous plaire, nous donnent des frissons
Ces jeunes solidaires aux envies volontaires
Qui, de par leur courage, nous livrent des leçons
Qui devraient à jamais devenir exemplaires.
Comme je les aime tant ces jeunes idéaux.
Je veux leur dire merci de nous faire remarquer
Que le monde parfois peut aussi être beau.
Merci vraiment pour ça, je l’avais oublié...
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Calou