Les fins fonds....
Quand ma tristesse côtoie vos joies
elle souris se fait petite, et discrète
parce qu'il ne faut pas qu'on la voit
ça risquerait de gâcher votre fête....
Et puis ça fait parler la vipère ...
la mauvaise langue avide de l'émoi
du malheur des uns, d'un tant pis pour toi
et le bonheur des autres si bien s'en sert...
C'est jusqu'aux bouts de mes doigts
que c'est triste à pleurer, d'un coup de blues
d'un poème saturnien exprimant le moi ...
l'imagination fait défaut à la muse...
Il faudrait être joyeuse pour être amoureuse
l'amour me fuit le tragique il n'aime pas cela
le théâtral qui suis je où vais je, c'est du blabla..
aimer ! peut importe si jour après jour tombe se creuse...
Et puis l'amour, comme si rien d'autre n'existait ...
comme si l'amour pouvait nous sauver de tout ...
sans doute est ce trop de solitude dont j'ai abusé..
qui fait que l'idée m'exaspère et me met à bout...
C'est jusqu'aux os que je suis trempée de tristesse ...
et tous les petits de soleils du grand Jacques ...
me reviennent à la mémoire sans cesse ...
même si dans mes yeux, autant d'eau que dans un lac....
C'est jusque dans la moelle que se planquent mes pleurs..
c'est aux confins que mes souvenirs se terrent ...
les exhumer serait une belle action voire même salutaire ....
eux qui ont été inhumés aux tréfonds d'un si triste coeur.
Isabelle le 20 juillet 2020
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