La haine, s’est invitée,
Fidèle compagne du raciste,
Les préjugés l’ont alimentée,
La peur de l’autre, des aprioris.

En nous, en sommeil constant,
Elle s’éveille chaque matin,
Charriant les bien pensant,
Maîtresse des pantins.

Elle titille les homophobes,
Est une plaie infectée,
Prêtresse des xénophobes,
Banalisée, tolérée, revendiquée.

La haine, la puissante,
Qui est une faiblesse,
Qui dans les rues jouissantes,
Nous effleure, nous caresse.

Ne s’arrêtant à aucune frontière,
Ni aux lois ni aux religions,
Au-delà des océans et des mers,
Elle voyage sur tous les horizons.

La haine engendre la haine,
Épidémie qui se gangrène,
Faudrait juste qu’on se souvienne,
Qu’on récolte ce que l’on sème.