C’est une invitation dessous la couverture,
Un appel au frisson que le câlin procure
Aux baisers turbulents de nos langues avides
Sais-tu, mon tendre amour, que ton corps m’intimide?
Autant qu’il ne m’alloue quelques fois l’impatience
De te sentir Ă©mue avant que ne commence
L’ineffable magie, alchimie de la peau,
Sais-tu, mon tendre amour, que je manque de mots?
Pour doper avec soin l’appétit d’une flamme
Qui te dessine nue, jusque dans mes fantasmes
Éperdus, suffoquant à l’idée de t’écrire
Sais-tu, mon tendre amour, à quel point tu m’inspires?
Quand je te vois copieuse, étendue près de moi,
A quelques centimètres, promise de mes doigts
Mon audace se tait, comme paralysée,
Sais-tu, mon tendre amour, comment me délivrer?
De ces chaînes encore vierges qui ligotent mes gestes.
Ta pudeur me rend fou lorsque se manifeste
Le désir de te prendre follement désireux
Sais-tu, mon tendre amour, qui tu es Ă mes yeux?
La plus belle éclosion que la terre ait brodé,
Le refuge écarlate de ma seule moitié,
Que je t’aime! Tellement... Que jamais ne t’éloigne!
Sais-tu, mon tendre amour, que mon cœur en témoigne?
Ce sera donc, ce soir, ton plaisir avant tout,
Dessous la couverture, tout premier rendez-vous,
Je t’effleure, tu restes. Amoureux d’une nuit.
Toi et moi, tu le sais, amoureux pour la vie.
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.