Naviguant sur les mots en funeste insouciance
Perturbé par ces mots qui font désespérance
Le poète ameuté quand il voit la souffrance
Reprend pour vous sa plume avec persévérance
Amis, mes chers amis n'avez donc souvenance
Des moments réjouis de votre tendre enfance
De l'amour découvert en votre adolescence
De l'amour accompli oh divine jouissance
Après le jour qui tombe et l'autre qui renaît
La promesse d'une aube où tout serait parfait
Vous laisserait je sais encore insatisfaits
Tant insatiables votre vie vous a fait
Se contenter des roses en leur diversité
S'emplir de leur parfum jusqu'à ébriété
Provoquerait je pense grande félicité
Vous faisant oublier rêve d'éternité