Il est logique qu'il y ait
Un accent circonflexe
Au faîte du î du mot faîte
Vu le sens de ce terme

Mais il est illogique
Que ce même accent
Ne figure pas au faîte
Du i du mot toit
Vu le sens de ce terme
Et la forme de ce signe

N'est-il pas scandaleux
Que le mot faîte
Bénéficie
D'un traitement de faveur

Dois-je vous rappeler
Que s'il est vrai
Que le faîte d'un arbre
Contribue à nous protéger
Tant bien que mal de la pluie
Lorsque nous nous abritons
Sous ses branches

Le faîte d'une montagne
Lui
N'a jamais protégé quiconque
Contre les assauts
Des rafales de neige

Le faîte de montagne
N'est en fait rien d'autre
Qu'un usurpateur
D'accent circonflexe
Un hautain voleur
De chapeau chinois

D'aucuns me disent
Que je suis injuste
Envers ce faîte
Et que je me contredis
Puisque j'ai écrit
Plus haut
Que cet accent
Sied parfaitement
Au î de ce mot
J'avoue mon incohérence

Mais il n'en est pas moins vrai
Que le i du mot toit
Mériterait bien plus
Un accent circonflexe
Que le î de ce faîte
Enneigé
Car un toit nous protège
De la pluie et de la neige
Lui

J'estime donc que
Pour une fois
Une réforme
Orthographique
Ne serait pas
Injustifiée

Que nous serions bien avisés
De donner un toit
Au mot toit

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“Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade ; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre.”

C...