Elles étaient attirantes, les cerises rouges, là -bas
L'arbre qui les portait rendait gloire au jardin
Autant de taches pourpres qui attiraient mes pas
Petites touches vives qui guidaient mon chemin
Au pied du cerisier, je n'avais pas d'échelle
Ils semblaient me narguer les fruits se balançant
Je les désirais tant, ils s'offraient en kyrielle
Je voulais à tout prix en saisir quelques-uns
J'enviais les oiseaux qui libres dans leur vol
Accédaient à ce qui était gageure pour moi
Sans pouvoir décoller de l'herbage, du sol
Je devais me contenter de quelques sphères du bas
Laborieusement acquises, transformées en bijoux
Accrochées aux oreilles, et dans ce rôle-lÃ
Accordées au rouge des lèvres, au rose des joues
Cerises durement gagnées, je vous aimais comme cela
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