L'Amour...rend ...aveugle....Mais...le Mariage...rend...la vue...!!!...
Histoire d'en rire !!!
Qui donc ne s’est posé, un jour, cette question
De savoir si l’on voit, toujours, tous les tenants
Quand l’Amour aux abois assaille les amants
Et que l’heur exposé les soumet au bâillon !
Cet ouvrage nuptial au bon goût de l’humour
Doit vous mettre au labeur avec votre conjoint ;
Ne soyez plus flambeur, mais faîtes bien le point,
Car l’élan initial vous aveugle d’Amour !
Or la belle expression qui plaît tant aux diseurs
Fait, hélas, dans mon titre un effet de bazar.
Le ton de ce chapitre est un fait de hasard
Mais il fait impression et surprend les biaiseurs !
C’est ainsi que les ans qui coulent sur l’union
Finissent pas dorer les filins du mariage.
Chacun de s’adorer, de bénir le voyage
Laissant les médisants gloser sur le fanion !
Bienheureux le Mari qui voit de son plein gré
Que sa douce moitié a soudain des défauts ;
La prenant en pitié il chasse les gerfauts
Qui tournent sur son nid et guerroient dans le pré.
C’est bien là que Madame apparaît dans son fard
Racontant aux amies les exploits du dindon.
Autant de bonhomies devant un guéridon
Réchauffe toujours l’âme et ôte le cafard !