Quand le soleil rougeoie le fond de mon horizon
Quand la plus haute vague recouvre d’écume la dune
Quand la mouette rieuse se moque de mes humeurs embrumées
Quand le dernier bateau regagne son port d’attache
Quand le dernier souffle de brise emporte ma nostalgie
Quand l’horizon enfin disparaît dans un abîme insondable
Quand le dernier bruit se noie dans les rouleaux sauvages
Quand mes yeux brûlés par le sel et la fatigue se ferment
Mon esprit vagabonde, s’envole et musarde
Mes pensées se parent d’or et d’argent
Et partent à ta rencontre oh ma bien-aimée
Toi seule qui m’embrase le cœur et me fait rêver
Je me chrysalide alors dans un monde arachnéen
Dans un bonheur sans limite où tu es reine
Tu sublimes avec éclat ce moment magique
Et seule l’aube naissante du jour nouveau
Me hisse hors de ma merveilleuse contemplation
Et me souffle à l’oreille les mots de l’amour
« Merci ma douce et belle pour ce bonheur ! »
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