Le gateau sur la cerise, ise, ise, ise...
LE GATEAU SUR LA CERISE
A certains que leur prochain destin défrise,
De pensées que tous les jours on devise,
Sur un paquebot bâti sous les frises,
D’océans tumultueux où l’homme dégrise.
Un sentiment que toute chose se banalise,
Dans un univers où chacun se déguise,
De métamorphoses quelquefois exquises,
Par des actes snobant la moindre emprise.
L’illusion d’un monde sans mouise,
Où chacun façonnerait à sa guise,
Son chemin sans que quiconque lui dise,
Les trajectoires où les rêves s’enlisent.
Un kaléidoscope où les pensées puisent,
L’énergie créatrice poussant l’analyse,
Dans des choix où le futur optimise,
Un passé révolu d’ombres soumises.
Cet avenir se construit à présent sur l’assise,
D’un piédestal où certains ont main mise,
D’un pouvoir instauré sur la vile méprise,
De mensonges où les ambitions s’attisent.