Plume de satin Inscrit le: 11/10/2008 De: |
Marie.
Au fond d’une vallée où le silence est maître, J’entends le chant matinal, D’une cloche ou d’un glas, peut-être, Qui berce ton corps si pâle, Marie.
Tel un pèlerin, je marche et marche sans répit, À l’insatiable recherche de ton salut, Mes nuits resteront à jamais nuits, Car mon soleil a disparu, Marie.
Le doux sommeil dans lequel tu vis, Comble mon âme en traîtrise, Que le ciel foudroie mon cœur aigri, Car l’amour sans toi, n’est plus de mise, Marie.
Martyre d’une vie sans fin, Pourvus que je succombe, Que je rejoigne ces vallons lointains, Où je fleuris chaque jour ta tombe, Marie.
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