Plume de satin Inscrit le: 1/2/2009 De: Tours |
Pauvre poète Hier, les coudes posés sur la table, Il s'appliquait à mettre sur feuille, Un poème, une ode, une fable, Quand soudain, ses idées furent en deuil.
Des mots apparaissaient, tels des rêves inespérés, Sans que ceux-ci ne veuillent s'enchevêtrer. Une angoisse le saisit alors, La peur d'une feuille vide, d'un décor mort.
Le soleil se couchait paisiblement, Derrière Dame Loire et les appartements, Ne laissant plus apparaître, misère, Ses nuances, myriades de lumières.
Malheureux, abattu et déçu, il ferma alors les yeux, Et ne voulant pas renoncer, le poète pria les dieux. Les étoiles au firmament l'appelèrent, Et gentiment, de l'inspiration lui donnèrent.
Le poète heureux, ainsi retrouva, Les inventions de la muse poétesse, Et quand l'azur du ciel se dévoila, Ses doux parfums effacèrent sa détresse.
J'aime à me rappeler ces époques nues, Où subitement la nuit cache les statues, De Calliope ma tendre chérie, Muse de notre passion qu'est la poésie.
Fabien 04/02/2009
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