Hors sol sans portée
Je traque l'espace vital
A m'en crever l'essence
Perdue.

Tu grattes sous la poussière
L'oxygène moribond
Peu nous reste de vivre
Encagés sans cause à détrousser

Le souffle des autres éperdus
S'étouffe sans blasphème
Le sort est entendu
Qu'ils enchaînent sans raison

Jamais nous ne verrons
Les bouillonnants voyages
De nos fiers migrateurs
Insolents messagers

En l'oeuf que je te donne
Se meurt cette semence
Que tu gobes en passant
Le hoquet à la bouche.

Aux compagnons d'incertitude.

Une belle métaphore; bravo à toi et amitiés de JP.

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Vivre ses rêves

cela fait réfléchir sans conteste...

de la poésie moderne engagée... on en a besoin...

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

Merci à vous et que vous puissiez rester le plus libres possible.

...............je pense à ces gens entassés dans des immeubles
insalubres...

belle réflexion!

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

A l'image des pauvres poulets compressés, c'est ce qui se passe dans les villes où l'humain n'est pas mieux blotti.

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